Exploration de la quatrième mémoire et du réalisme
Ce texte examine l’impact des intelligences artificielles génératives sur la mémoire et le réalisme, en introduisant la notion de « quatrième mémoire » qui transforme notre compréhension du passé. En s’appuyant sur la théorie des rétentions de Bernard Stiegler, il dévoile comment les IA créent des contenus crédibles à partir de données statistiques, tout en mettant en lumière les enjeux de la crédibilité et du réalisme contrefactuel. La réflexion se termine sur la nécessité d’explorer ces nouvelles dimensions artistiques et politiques.
Points clés
- La notion de « quatrième mémoire » est introduite, résultant du traitement statistique des données par les IA.
- Les IA génératives créent des contenus crédibles non par reproduction, mais par anticipation dans un « espace latent ».
- Le changement de nom de Google en Alphabet et de Facebook en Meta illustre la méta-isation et la distention des rétentions.
- La « disfactualité » est explorée, soulignant comment les remix et les adaptations modifient notre perception de la réalité.
- Le texte critique la croyance en une transparence du code et évoque l’aliénation de la crédibilité dans l’espace culturel latent.
- Les forces progressistes sont mises en garde contre l’incapacité de saisir le potentiel politique du réalisme contrefactuel.
À retenir
Alors, si vous pensiez que les IA allaient simplement nous remplacer, détrompez-vous ! Elles sont là pour nous rappeler à quel point nous sommes doués pour créer des réalités alternatives, tout en nous faisant croire que nous avons le contrôle. En fin de compte, pourquoi se soucier de la vérité quand on peut jouer à être des artistes de la contrefaçon ?
Sources
Quiz sur le document: 10 questions
