Énergie et géopolitique : le cas de TSMC
La demande énergétique croissante de TSMC, le géant taïwanais des semi-conducteurs, soulève des enjeux géopolitiques cruciaux pour Taïwan. Alors que TSMC aspire à obtenir 60 % de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2030, la pression sur le réseau énergétique et les préoccupations environnementales s’intensifient. Cet article explore comment l’évolution des besoins énergétiques de TSMC influence non seulement l’économie taïwanaise, mais aussi ses relations internationales.
Points clés
- TSMC a vu sa consommation d’énergie augmenter de 85 % entre 2017 et 2022.
- La part de TSMC dans la consommation d’électricité de Taïwan pourrait atteindre 12,5 % l’année prochaine.
- En 2023, TSMC a émis 11,8 millions de tonnes de carbone, dont 86 % proviennent de la consommation d’énergie.
- Le gouvernement taïwanais prévoit d’augmenter la capacité éolienne offshore à 2,4 GW d’ici septembre.
- TSMC vise à obtenir 100 % de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2040.
- TSMC a signé un contrat d’achat d’énergie renouvelable avec Ørsted pour un parc éolien offshore de 920 MW.
- La consommation d’énergie de TSMC dépasse les projections internes de 30 % en 2019.
- La phase de sortie du nucléaire à Taïwan est prévue pour 2025, ce qui complique la transition énergétique.
- TSMC est sous pression pour réduire son empreinte carbone en raison des exigences des géants technologiques comme Apple et Google.
- La centrale au charbon de Taichung est considérée comme l’une des plus polluantes au monde, exacerbant les préoccupations environnementales locales.
À retenir
En somme, si TSMC veut vraiment être le champion de la technologie tout en sauvant la planète, il serait peut-être temps de troquer quelques turbines à charbon contre des éoliennes. Après tout, qui n’aime pas un peu de vent frais pour faire tourner les affaires ? Mais bon, tant que les chips continuent de sortir, qui se soucie vraiment de l’air que nous respirons, n’est-ce pas ?
Sources
