Une intelligence artificielle open source et souveraine pour l’enseignement supérieur
Renaud Monnet, directeur du digital Lab de Centrale Supélec, présente Aristote, une solution d’intelligence artificielle générative développée par son équipe pour répondre aux enjeux de souveraineté et de confidentialité des données dans le monde de l’enseignement supérieur. Aristote orchestre différents modèles d’IA open source installés sur des serveurs français afin de proposer une alternative aux grands modèles de langage américains comme ChatGPT. Cette approche vise à offrir aux universités une solution sécurisée et éco-responsable pour automatiser des tâches comme la transcription et l’enrichissement de cours vidéo.
Points clés
- Le digital Lab de Centrale Supélec a développé Aristote, une solution d’IA générative open source et souveraine
- Aristote permet d’orchestrer différents modèles d’IA open source installés sur des serveurs français
- Cela offre une alternative aux grands modèles de langage américains comme ChatGPT, tout en garantissant la confidentialité des données
- Aristote cible principalement le monde de l’enseignement supérieur, pour automatiser des tâches comme la transcription et l’enrichissement de cours vidéo
- La plateforme ISUP, utilisée par 70 universités, vient de s’interconnecter avec Aristote
- Centrale Supélec a également développé Croissant, un petit modèle de langage français très performant pour la traduction
- Ces solutions françaises visent à offrir des alternatives souveraines et éco-responsables aux outils d’IA américains
À retenir
Avec Aristote et Croissant, Centrale Supélec démontre que la France est capable de développer des solutions d’intelligence artificielle performantes et souveraines, offrant une alternative crédible aux grands modèles américains. Bien que ces outils français ne soient pas encore au niveau de leurs homologues outre-Atlantique, leur approche centrée sur la confidentialité et la frugalité énergétique en fait des options intéressantes pour de nombreux usages, notamment dans l’enseignement supérieur. Il est clair que la souveraineté numérique est un enjeu majeur, et ces initiatives françaises sont un pas dans la bonne direction.
Sources
Quiz sur la vidéo: 5 questions
