Le défi de la transition durable pour les entreprises
La directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) va transformer le rôle des directions RSE dans les entreprises. Elle les oblige à anticiper les impacts du changement climatique et des limites planétaires sur leur modèle d’affaires, puis à s’adapter en conséquence. Ce défi implique de nouvelles compétences et une organisation renforcée pour produire un reporting extra-financier robuste et piloter la transition durable de l’entreprise.
Points clés
- La CSRD élargit considérablement les exigences de reporting extra-financier, passant de 4 à 300 pages de normes
- Les directions RSE doivent désormais analyser la double matérialité (impact de l’entreprise et impact sur l’entreprise) pour définir les enjeux prioritaires
- La quantification de l’impact financier des risques ESG devient obligatoire, nécessitant de nouvelles compétences et outils
- Les entreprises devront intégrer les données de leur chaîne de valeur, complexifiant le reporting
- L’audit de ces données extra-financières sera renforcé, au même niveau que pour les données financières
- De nouveaux profils d’experts (climat, eau, économie circulaire, etc.) vont devoir être intégrés aux équipes RSE
- Le C3D (Collège des Directeurs du Développement Durable) joue un rôle clé pour épauler les directions RSE dans cette transition
À retenir
La CSRD marque une étape décisive dans la prise en compte des enjeux de durabilité par les entreprises. Celles qui sauront s’adapter et se réinventer en anticipant ces nouvelles exigences auront un avantage concurrentiel certain. Mais pour les entreprises moins matures, le défi s’annonce colossal. Espérons qu’elles sauront saisir cette opportunité pour se transformer en profondeur et contribuer à la transition écologique et sociale de notre économie !
Sources
Quiz sur la vidéo: 5 questions
