L’impact de l’intelligence artificielle sur la nature et les méthodes de la recherche scientifique
La Royal Society, l’une des plus prestigieuses institutions scientifiques au monde, vient de publier un rapport intitulé “Science à l’ère de l’IA – Comment l’IA transforme les méthodes et la nature de la recherche scientifique”. Ce rapport analyse en détail les opportunités, les limites et les risques de l’utilisation de l’IA dans la recherche scientifique, ainsi que les moyens de soutenir son développement et son adoption par les différentes parties prenantes.
Points clés
- L’IA est désormais présente dans tous les domaines des sciences, des sciences de la vie à l’informatique, en passant par la robotique et l’agriculture
- Les techniques d’IA les plus utilisées sont les réseaux de neurones artificiels, l’apprentissage profond, le traitement du langage naturel et la reconnaissance d’images
- La Chine domine le paysage des brevets liés à l’IA dans les sciences de la vie, tandis que le Royaume-Uni se place en deuxième position en Europe
- La collaboration interdisciplinaire est essentielle pour tirer pleinement parti des bénéfices de l’IA dans la recherche scientifique, mais elle est entravée par des environnements de recherche cloisonnés
- Les institutions académiques comme l’Université d’Oxford, Imperial College et l’Université de Cambridge sont parmi les principaux déposants de brevets liés à l’IA au Royaume-Uni
- Des entreprises comme Alphabet, Siemens, IBM et Samsung exercent une influence considérable dans les domaines scientifiques et techniques
À retenir
Ce rapport de la Royal Society met en lumière l’importance cruciale de l’IA pour l’avenir de la recherche scientifique. Cependant, il souligne également les défis à relever, notamment en matière de collaboration interdisciplinaire et d’incitations à la recherche. Il est clair que les différentes parties prenantes, des gouvernements aux entreprises, en passant par les universités, devront travailler ensemble pour tirer le meilleur parti de cette révolution technologique. Sinon, le risque est de voir l’IA creuser davantage les silos au sein de la communauté scientifique, au détriment des progrès de la connaissance.
Sources
