Imerys prévoit d’ouvrir une mine de lithium en France d’ici 2028
Le projet de mine de lithium mené par Imerys dans l’Allier suscite des inquiétudes parmi les habitants et les écologistes, mais bénéficie du soutien de l’exécutif français. Cette mine, qui devrait être l’une des plus grandes d’Europe, permettrait d’alimenter la chaîne de production de voitures électriques françaises et de réduire la dépendance à la Chine.
Points clés
- Imerys prévoit d’ouvrir une mine de lithium à Échassières (Allier) d’ici 2028, avec une capacité de production de 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an.
- Le projet est soutenu par l’exécutif français, qui y voit une opportunité de réduire la dépendance à la Chine et d’alimenter la production de voitures électriques.
- Les habitants et les écologistes s’inquiètent des risques de pollution de l’eau, des sols et de l’air, ainsi que de l’impact sur la biodiversité.
- La mine mobilisera 1,2 million de m3 d’eau par an, puisés pour moitié dans la rivière de la Sioule, ce qui suscite des craintes quant à l’accaparement de la ressource.
- Le projet incarne une forme d’« écologie à la française » qui allie croissance et solutions technologiques, mais se heurte à l’idée d’une transition fondée sur la sobriété.
À retenir
Le projet de mine de lithium d’Imerys dans l’Allier illustre les tensions entre développement économique et préservation de l’environnement. Si l’exploitation de cette ressource stratégique peut contribuer à la transition écologique, elle ne doit pas se faire au détriment des écosystèmes locaux et de la disponibilité en eau. Une approche équilibrée et concertée est nécessaire pour garantir une transition écologique juste et durable.
